Choix des Vallées
vallee haute tarentaise bourg st maurice
Vallée de Haute Tarentaise et Bourg Saint Maurice,
Texte de Jean Pierre Simon.
(clic photo)
Bourg Saint Maurice
et ses environs
Vous êtes venu à Bourg Saint
Maurice pour y passer quelques jours, et vous avez eu raison.
Vous ne faites que passer à Bourg
Saint Maurice ? C'est dommage, il faudrait vous y arrêter pour faire plus ample
connaissance.
Vous n'êtes jamais venu à Bourg
Saint Maurice ? C'est encore plus dommage, cette région mérite d'être
découverte ! Il faudra réparer ça au plus vite !
E n tout cas, vous en avez
entendu parler, car c'est la commune sur laquelle se situent les 3 stations de
ski fort connues des Arcs (Arc 1600, Arc 1800 et Arc 2000, récemment complétées
par une nouvelle implantation à Arc 1950).
Avant d'entrer dans le vif du
sujet, plantons à grands traits le décor. Bourg Saint Maurice est considérée
comme la Porte de la Haute Tarentaise, la haute vallée de l'Isère. Cette vallée
a été, lors des dernières glaciations, énergiquement surcreusée par les
puissants glaciers qui couvraient alors toute la région. Le profil classique en
U, la raideur des parois latérales et le fond plat en sont les caractéristiques
évidentes. Sur sa rive droite, les pentes ensoleillées - parce qu'elles
regardent le sud - accueillent l'habitat traditionnel et de vastes pâturages
d'altitude. De rares stations de ski s'y sont développées (La Rosière, Sainte
Foy-Tarentaise). La rive opposée, beaucoup moins ensoleillée, est fréquemment
habillée de forêts de sombres résineux. C'est là que sont installées la plupart
des stations de ski, parce que la neige s'y maintient plus longtemps (La
Plagne, Montchavin, Les Arcs...).
À l'entrée de cette haute vallée,
Bourg Saint Maurice est une bourgade d'environ 7000 habitants, à 840 m
d'altitude, en bordure du Parc National de la Vanoise, premier Parc National
français. On y arrive soit par le train, venant d'Albertville, soit par la
route, venant aussi d'Albertville (seul trajet possible en hiver), mais aussi
par le Cormet de Roselend après avoir traversé le Beaufortain, ou encore par le
col de l'Iseran après avoir remonté la vallée voisine de la Maurienne.
Je vous invite maintenant à
visiter les lieux. Nous partirons de Moûtiers par la N.90, dont le trajet va de
Grenoble au col du Petit Saint Bernard, puis à Aoste en Italie.
Dépassons le village industriel
de Pomblières ; après avoir franchi, par un tunnel, l'Étroit du Siaix (de saxum,
rocher), où la route dispute le passage à la rivière et à la voie ferrée, on
arrive dans le riant et lumineux bassin d'Aime, l'ancienne Axima
romaine, qui était alors le chef-lieu administratif de cette partie de la
vallée. À notre gauche, s'élèvent en contre-haut les villages du Versant du
Soleil, La Côte d'Aime, Tessens, Granier, Valezan... alors qu'à droite, les
diverses stations de La Plagne peuplent les crêtes entre le Mont Jovet (2558 m)
et le Mont St Jacques (2407 m).
Un peu avant d'arriver à Bourg,
se présente à notre droite le débouché de la vallée du Ponturin qui s'insinue
entre le massif de Bellecôte (3417 m) et les contreforts du Mont Pourri (3779 m). Elle donne accès au
village de Peisey-Nancroix , à la station de Peisey-Vallandry, et, en amont, au
refuge de Rosuel qui constitue une des portes du Parc National de la Vanoise. À
proximité, toujours du côté droit, s'élève l'Aiguille Grive (2732 m), séparée
de l'Aiguille Rousse (2389 m) par le col d'Entreporte. C'est là le début de la
longue crête qui porte, un peu plus loin, les stations d'Arc 1800 puis d'Arc
1600.
Sur la rive droite, donc à notre
gauche puisque nous remontons le cours de l'Isère, les pentes du Versant du
Soleil se poursuivent, régulières, jusqu'aux abords de Bourg. Là, elles sont
profondément entaillées par le ravin de l'Arbonne, dont les colères sont
parfois dévastatrices, comme en 1996, où une crue due à la rupture d'une
retenue formée par l'éboulement de tout un pan de montagne provoqua des coulées
de boue qui détruisirent des bâtiments riverains et emportèrent le pont de
chemin de fer. Ces phénomènes s'expliquent par le fait que les montagnes
environnantes sont constituées de roches instables, bien souvent composées de
gypse, lequel est soluble dans l'eau. D'ailleurs, dans les temps anciens, on
fabriquait dans la région, à partir de ce gypse, un plâtre rose qui, après mise
en ½uvre, devenait très solide et très dur.
En arrivant à Bourg, on voit à
droite de la route les casernes du 7e BCA (Bataillon de Chasseurs
Alpins), familèrement appelé "le 7" par les Borains (c'est ainsi que
sont désignés les habitants de Bourg). Un peu plus bas, derrière la gare, on
aperçoit les voitures blanches discrètement décorées de bandes multicolores du
funiculaire de "l'Arc en Ciel" qui conduit à Arc 1600. Ce
funiculaire, dont la voie décrit un large "S", a remplacé il y a
quelques années un téléphérique dont le débit, très insuffisant, présentait une
excessive sensibilité au vent, très fréquent et souvent violent dans la région.
D'Arc 1600, des navettes régulières acheminent le voyageur vers Arc 1800 d'un
côté, Arc 1950 et Arc 2000 de l'autre.
La ville de Bourg est dominée sur
notre gauche, par le Roignais (2995 m), dont la réputation locale d'attirer les
orages dans ce secteur a justifié le nom : celui qui "rogne". Ses
contreforts portent d'anciens forts militaires, le fort du Truc à 1551 m et le
fort de la Platte à 1992 m, chargés tous les deux de surveiller le débouché de
la Haute Isère. Après la gare, un pont enjambe un torrent, le Charbonnet, qui
se jette là dans l'Isère, après avoir
creusé une gorge très abrupte. Quasiment au même point le rejoint un autre
torrent plus important, le Versoyen, qui descend en cascadant la vallée des Veis
puis reçoit, à Bonneval les Bains, le torrent des Glaciers. Le nom de Bonneval
les Bains fait référence à des sources chaudes qui, déjà connues des Romains,
ont eu, jusqu'au milieu du siècle dernier, un succès suffisant pour que les
autorités aient envisagé la construction d'une station thermale. La guerre a
interrompu les travaux, dont reste comme témoignage la carcasse vide d'un hôtel
inachevé et, de l'autre côté de la route, les ruine d'une ancienne piscine bien
équipée. Parallèlement d'ailleurs, on avait, suite à des travaux, perdu les griffons. La route D902 remonte d'abord le cours du
Versoyen, puis celui du torrent des Glaciers. Elle permet d'atteindre les
Chapieux, hameau inhabité l'hiver, installé au fond d'un petit bassin plat
entouré de hautes crêtes (la Terrasse, 2881 m, l'Aiguille de Mya, 2513 m, la
Clavette, 2643 m). Ce hameau est situé sur le tour du Mont Blanc et il propose
aux randonneurs, l'été, de faire étape dans son auberge-refuge de La Nova.
Là, trois directions s'offrent :
en voiture, l'accès au Cormet de Roselend (1967 m) qui permet de pénétrer dans
le Beaufortain, vers le lac du même nom ; à pied, l'accès vers le nord au col
de la Croix du Bonhomme où on trouve le refuge éponyme (2433 m), et à l'est au
col de la Seigne (2516 m) qui ouvre la porte de l'Italie par le vallon de la
Lée Blanche, au pied de la face sud du massif du Mont Blanc. Dans ce secteur,
au pied de ce col, le refuge des Mottets et plus loin vers le nord, au pied du
mont Tondu (3196 m), le refuge Robert Blanc peuvent accueillir le randonneur ou
l'alpiniste. Toute cette région a connu, surtout lors de la dernière guerre,
d'âpres combats et des actions d'éclat. Subsistent aux Chapieux des traces
d'anciennes casernes, détruites par une grosse avalanche en 2000, ainsi que,
vers Séloge et la Ville des Glaciers, des restes de casemates reconnaissables à
leur coupole d'acier rouillé.
Redescendons vers Bourg Saint
Maurice. Le vallon des Veis cité plus haut, creusé par le Versoyen, donne accès
au village de Versoie. Ce village était encore habité par quelques résidents à
la fin du siècle dernier, mais le relief accentué, les pentes rudes, l'absence
d'eau et l'enclavement ont progressivement découragé les derniers habitants,
dont certains reviennent parfois en été. Ce vallon en cul de sac a connu
autrefois, lui aussi, une occupation militaire, dont la mission était de
surveiller la frontière toute proche.
À la sortie de la ville, une
bifurcation s'offre à nous : à gauche vers Séez, où nous allons nous rendre, et
à droite vers Arc 1600, puis Arc 1800 et 2000. Poursuivons notre visite pour
atteindre, après 3 km, le village de Séez, dont le nom ne se prononce pas comme
"seize", mais comme "C". Ce nom est issu du latin Sextum,
qui fait référence à la sixième borne miliaire romaine sur le trajet d'Axima
à Colonne Jou, l'ancien nom du col du Petit Saint Bernard. Le village est
établi sur un "cône de déjection" formé par le torrent du Reclus, qui
descend du dit col et, peut-être, par l'épisode catastrophique qui sera relaté
plus loin. Sur notre droite, en contre-bas, la centrale EDF de Malgovert
turbine les eaux acheminées depuis la retenue du barrage de Tignes, le lac du
Chevril, par des galeries creusées dans les flancs de la montagne. Les
conduites forcées qui descendent en droite ligne du sommet de la forêt de
Malgovert signalent l'emplacement de cette centrale qui rejette ses eaux dans
l'Isère, près de la route des Arcs.
Traversons le village. En
quittant Séez, la route de gauche nous conduit vers le col du Petit Saint
Bernard (2188 m) après avoir traversé, en lacets bien tracés, quelques hameaux
et surtout la station de la Rosière, établie sur la commune de Montvalezan.
Station familiale en plein développement, elle exploite les pentes qui dominent
le col au sud et rejoignent la crête frontière au Mont Valezan à 2891 m. Au
col, se dresse, imposant, l'Hospice de l'ordre Mauricien, ainsi que diverses
constructions (un hôtel, l'ancien poste de douane...) Si le c½ur vous en dit,
vous pourriez escalader sans risque la montagne de Lancebranlette (2936 m),
d'où vous verriez, de l'autre côté du col, le lac Vernay. Au delà, c'est
l'Italie, la Thuile d'Aoste, Pré Saint Didier, Aoste...
En prenant, à la sortie de Séez,
la route de droite, nous longeons les contreforts du Mont Pourri (3779 m) qui
dominent l'Isère sur sa rive gauche. La route file, relativement droite, au
fond de la vallée, jusqu'à Sainte Foy-Tarentaise, qui possède, en contre-haut
vers le nord, les jolis hameaux du Miroir et de la Masure, aux maisons
caractérisées par leurs hautes colonnes de pierre soutenant l'avancée des toits
de lauze. En face, sur l'autre versant de la vallée, s'élève le village de
Villaroger, que les skieurs confirmés peuvent rejoindre au terme d'une longue
descente depuis Arc 2000 et le Grand Col. Un peu plus loin, se détache sur la
gauche l'embranchement qui donne accès à la nouvelle petite station de Sainte
Foy, sous la pointe de l'Archeboc (3272 m) et le col du Mont (2636 m).
On traverse ensuite le village de
la Thuile. Encore quelques kilomètres et se révèlent alors, sur la droite, les
hameaux de la Gurraz et la Savinaz, installés sous le plateau qui porte les
glaciers du même nom. Une belle cascade se jette au-dessus de la Gurraz.
Bientôt, encore à droite, on arrive à l'embranchement qui permet d'atteindre
les Brévières, village sis au fond de la gorge, quasiment au pied du barrage de
Tignes. Si l'on poursuit jusqu'au barrage, une route, portée par son
couronnement, s'élève dans les pentes qui dominent à l'ouest le lac du Chevril
pour donner accès d'abord aux Boisses, où l'église de l'ancien village de
Tignes, noyé au fond du lac, a été rebâtie pierre à pierre, puis aux divers
quartiers qui constituent la station de Tignes, le Lavachey, Tignes-le-Lac,
Val-Claret...
Sur l'autre versant, la route de
Val d'Isère poursuit son chemin entre la rive est du lac et les crêtes qui se
dirigent vers les hauts massifs de la frontière : Grande Sassière, 3747 m,
Tsanteleina, 3802 m. On arrive ainsi à la Daille, à l'extrémité amont du lac,
puis dans le bourg de Val d'Isère, où l'on peut noter que l'architecture moderne
a reproduit, en plus grand, le style des maisons à colonnes rencontrées à
Sainte Foy. La traversée du bourg en ligne droite nous mène au hameau du
Fornet, puis au fond de la vallée, au
Pont Saint Charles, au pied du col de l'Iseran. Là, un sentier facile permet
d'atteindre en 1 h 30 environ le refuge du Prariond à 2324 m d'altitude, et
l'on peut poursuivre, avec un peu d'entraînement, jusqu'au glacier des Sources
de l'Isère qui s'étage entre 2800 et 3482 m au sommet de l'Aiguille Rousse.
Nous aurions ainsi remonté tout le cours supérieur de l'Isère. Mais nous
n'irons pas jusque là... Notre balade s'est terminée au pont Saint Charles, à
"seulement" 2056 m d'altitude.
Voilà, le décor est planté !
Revenons à Bourg Saint Maurice.
Son histoire est très ancienne,
car elle existait déjà à l'époque romaine et portait alors le nom de Bergintrum.
De par sa position au pied des grands massifs alpins, elle a subi,
comme tout le voisinage, de nombreuses invasions. Rappelons que cette région
n'est française que depuis 1860 ; elle n'a jamais été italienne (sauf pendant
une petite période lors de la dernière guerre), mais elle appartenait d'abord
au duché de Savoie (partie du royaume de Bourgogne), puis au royaume de
Piémont-Sardaigne. Elle a connu des vicissitudes de tous ordres, surtout des
actes de guerre ou d'occupation par des troupes de toutes nationalités qui lui
ont infligé bien des misères et des destructions, mais aussi des catastrophes
naturelles (crues dévastatrices, éboulements, laves torrentielles, avalanches...),
qui ont parfois détruit des villages entiers : ainsi, à l'époque romaine selon
certains, au XIIe siècle pour d'autres, le village de Séez, tout
proche, a été entièrement détruit par la rupture d'une digue naturelle qui
retenait un lac près du col du Petit Saint Bernard ; ce village a dû être
reconstruit sur un autre emplacement, celui où il existe actuellement, alors
qu'avant la catastrophe, on le situait
plus à l'ouest, près du torrent du Reclus qui descend de ce même col.
Avant 1860, le relief alpin ne
constituait pas une barrière, et il n'y avait pas de frontière, comme de nos
jours, sur la ligne de crête. D'ailleurs, dans l'Antiquité, même avant l'époque
romaine, il semble que les populations établies de chaque côté de la montagne
avaient le même genre de vie et se retrouvaient périodiquement pour discuter de
leurs intérêts réciproques. De cette époque date peut-être le cromlech sis
juste sur la ligne frontière. À l'époque gallo-romaine, une voie romaine
traversait le col du Petit Saint Bernard, alors appelé "Colonne Jou",
et une sorte de refuge (la mansio) y existait déjà, ainsi qu'un temple
dont subsitent encore quelques vestiges.
La vie était difficile ici ; le climat rigoureux laissait moins de
six mois pour les activités agricoles ; la raideur des pentes compliquait
sérieusement les cultures, de même que les transports et les communications...
On vivait d'une agriculture de subsistance, en autarcie quasi complète, hormis
quelques denrées non produites sur place qui venaient donc de l'extérieur,
comme le sucre. L'élevage était déjà une composante importante de l'économie,
et cela de façon fort ancienne puisque l'on dit que certains fromages de la
région (le persillé de Tignes en particulier) étaient déjà appréciés des
Romains puis, plus tard, de Charlemagne en personne.
L'isolement relatif des
communautés, d'abord paroissiales puis communales, explique par ailleurs que la
langue parlée ici, issue du franco-provençal, ait évolué différemment selon les
endroits. Mais il ne faut pas en conclure que les naturels étaient illettrés et
ne pratiquaient pas le français, loin s'en faut. En effet, il existait dans
chaque village, et depuis longtemps, une école, financée par des fondations ou des dons de particuliers
aisés, qui apportait aux enfants, pendant les mois d'hiver, l'instruction
minimale : la lecture, l'écriture et le calcul élémentaires.
Maintenant, l'agriculture a
disparu au profit de l'élevage exclusif pour la production fromagère, tome et
surtout beaufort, appelé par certains le "prince des gruyères". Vous
le reconnaîtrez facilement à son talon concave. Fabriqué à l'origine dans des
petites "fruitières" de village où l'on exploitait le
"fruit" commun de l'élevage, il l'est maintenant dans des unités
importantes et modernes (Communauté Européenne oblige) comme la fruitière de
Bourg Saint Maurice, dont la visite, aménagée pour le touriste, permet de
comprendre les particularités de la filière de production.
L'autre pôle de l'activité
économique de la région est constitué, bien sûr, par l'exploitation de la
neige. La Haute Tarentaise comporte en effet l'un des domaines skiables les
plus grands du monde, et de nombreuses stations de ski, les unes prestigieuses
(Val d'isère par exemple), les autres plus familiales (La Rosière), permettent
à chacun de trouver son bonheur selon ses possibilités physiques et son budget.
Il y aurait encore beaucoup de
choses à raconter sur l'histoire, l'économie, le folklore, tous domaines
extrêmement riches, mais d'autres auteurs, plus compétents et mieux informés
que moi, l'ont déjà fait.
J.P. Simon
Je dois l'essentiel de mes
informations à
- Célestin Freppaz (1893 - 1986)
ancien maire de Séez, ancien conseiller général, qui a écrit nombre d'ouvrages,
partiellement édités chez Curandera ou à la Fontaine de Siloé, sur l'histoire
de sa commune, histoire féodale, civile, militaire, religieuse, ainsi que sur
les coutumes et les dialectes locaux et même les chansons. Les originaux de ces
ouvrages constituent une mine très importante de documentation locale ; ils
sont détenus actuellement par la mairie de Séez.
- Bourg Saint Maurice et ses
environs, de B. Alzieu et E. Alzieu-Martin, à la Fontaine de Siloé
- Le Petit Saint Bernard, de G.
Gaide, O. Mérendet et J.L. Penna, chez le même éditeur.
Remerciements
sincères à Jean Pierre Simon pour ce joli texte bien
documenté qui sonne très juste et qui même, s'il
s'est inspiré des auteurs cités ci-dessus remonte bien la
vallée vers ses sources et transmet de la meilleure
façon qui soit, la beauté et la richesse de ce terroir
alpin.
C.Avrit
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