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Les Ardoisières de Cevins/la Bathie 2000 m.
Vallée de Basse Tarentaise.
Départ
: Prenez
la route à la Bathie et alléez jusqu'à la Ravoire. Vous traverserez les villages du Fugier, du Mondon puis au Daru ne continuez pas la route principale, allez tout droit en direction de la Ravoire.
Bientôt, la route n'est plus goudronnée, au carrefour, allez toujours
tout droit et bientôt, vous arriverez aux alpages de la Ravoire ou vous
laisserez votre voiture 1560 m. Prenez le large chemin sur votre droite
au fond et continuez assez longtemps jusqu'à ce que vous trouviez le
sentier en direction des Ardoisières de Cevins 2000 m. Il monte en biais et en zigzags.
Voir Ecusons
Montée
: 2 heures.
Dénivelé
: 457 m.
Difficulté
: Randonnée
Verte. Cette
sortie est facile cependant à l'arrivée, il faut faire attention aux
glissades possibles sur les morceaux de lauzes qui jonchent le sol.
Description
: Laissez
votre voiture à la Ravoire et continuez la montée à pieds. Vous allez rejoindre le
sentier des mines qui est recouvert de Rumex en patois "lapé" qui
indique un stationnement d'animaux sur ce chemin. Il monte en large
zig-zags qui deviennent plus soutenus à l'arrivée au panneau d'accueil
qui informe les promeneurs sur l'histoire de l'endroit.
Un peu
plus haut, vous rejoignez le village qui hébergeait les Mineurs. Cette
carrière a été découverte et exploitée depuis fort longtemps mais sa
véritable exploitation à commencée dans les années 1750 environ par le
propriétaire d'alors le comte Claude François de Montfalcon de Saint
Pierre , comte de Cevins en basse Tarentaise. Il possède et exploite
semble-t-il, toutes les ardoisières en activité. Il obtient
d'ailleurs, en 1726, des lettres patentes royales l'autorisant à
transporter les ardoises sur des radeaux "de bois inutile, de chevron
et non de chêne, sur l'Isère, jusqu'à Montmélian" pour payer les droits
de sortie du duché, avant de les exporter en Aval. (Citation
tirée du livre "les ardoisières de Cevins-la Bathie" de Marc Pointet de
Cevins.)
Le village qui servait bien sur à héberger les employés
de la mine qui travaillaient très dur à l'ardoisière. Outre le logement
des travailleurs, il comprenait aussi des locaux de travail pour le
forgeron et le charron ainsi qu' une chapelle, la chapelle Saint Victor.
Dans
les temps reculés, les lauzes étaient descendues à dos de mulets
jusqu'à Benétan. Le reste du voyage jusquà Arbine se faisait avec des
"Galères" (voitures à mulets). Par la suite, des cables furent
installés allant dans un premier temps à Benétan puis un second tronçon
pour rejoindre Arbine.
La bonne qualité des ardoises de Cevins a
été récompensée par une médaille de bronze à l'exposition universelle
de 1871. Cette bonne réputation à permis la couverture d'édifices
prestigieux tels que le chateau d'Annecy, le couvent de la
Chartreuse de Prémol en Isère et même une partie du Louvre à Paris. On
parle aussi de la cathédrale de Chartres etc . . .
Une pensée
toute particulière va tout droit à ces hommes qui ont travaillé si dur,
souvent dans le froid et la neige à 2000 m d'altitude et qui ne
devaient descendre qu'à la fin de la saison d'été dans la vallée. Il
fallait alors 5 heures pour monter à pieds de la vallée à la carrière
et environ 3 heures pour redescendre . . .
De là, continuez le petit sentier qui vous mènera à la deuxième ardoisière, celle de la Bathie.
Vous
avez alors le choix de continuer vers le Col de la Bathie et
avoir une magnifique vue sur le massif du Mont Blanc et revenir à la
voiture par le Chalet du Soufflet et la Fraidaz en passant par la Ravoire. ardoisieres de cevins la bathie
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